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 Que fait-on de beau à Londres? (Les arts et leurs dérivés)

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Maître du Jeu


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MessageSujet: Que fait-on de beau à Londres? (Les arts et leurs dérivés)   Que fait-on de beau à Londres? (Les arts et leurs dérivés) Icon_minitimeSam 27 Juil - 13:16


Les arts en 1878
Petit récapitulatif de tout ce qui est artistique à l'époque !




LA PHOTOGRAPHIE



Il faut savoir que si aujourd'hui la photo est numérique et de très haute qualité, vous vous doutez bien que ce n'est pas pour rien !
La photographie a été inventée en France par Joseph Nicéphore Niépce (Cocorico !) en 1812. Enfin photographie... L'image comportait un grain très fort, les détails apparaissaient difficilement et surtout : Il fallait compter un temps de pause de près de 8 heures ! Autant dire que poser huit heures sans bouger, c'est difficile !

Dès 1829, Niépce s'associe à Louis Jacques Mandé Daguerre, qui va reprendre le processus et le perfectionner, notamment en réduisant considérablement le temps de pause. En associant l'iode et l'argent, il parvient à obtenir des clichés bien plus convaincant que ceux de Niépce, réalisés avec de l'asphalte.

En 1839, Daguerre présente cette invention, dont il s'attribue une grande part du mérite, Niépce étant décédé en 1833, et qu'il nomme le « Daguerréotype ».
Ce procédé enthousiasme un grand nombre de chercheurs de l'Académie des Sciences, et l'on commence à parler un peu partout en Europe de cette révolution.
Pour le moment, la photo n'en n'est pas encore à son stade actuel : Tout comme avec la peinture, il n'est possible de produire qu'un seul exemplaire, les négatifs n'ayant pas encore été maîtrisés. De plus, la photo sur papier telles que nous la connaissons est encore loin, puisqu'un Daguerréotype était « imprimé » sur une grande plaque de verre ou de métal.
Il s'agit alors de véritables œuvres artistiques, uniques et extrêmement coûteuses. Seuls les nobles et les riches bourgeois pouvaient se l'offrir !

La photo au sens propre du terme n’apparaîtra qu'en 1884 avec le film celluloïd de George Eastman. Pourtant, dès 1833, un chercheur du nom de William Henry Fox Talbot met au point le « calotype », qui, en utilisant le négatif d'une photo, va permettre la reproduction d'une photo en plusieurs exemplaires. La photographie multiple est née ! Les reproductions sont certes de moins bonnes qualités, mais il a trouvé le bon filon !!

Ce qu'il faut retenir : Oui la photographie existe bien, mais non vous ne pouvez vous constituer un album photo de vacances ou de famille ! Les Daguerréotypes étaient excessivement coûteux, et la plupart du temps représentaient une personne ou encore une une photo de famille.
De même, amis Loups Garous et Vampires, ne vous aventurez pas à toucher les solutions d'argent utilisées pour faire ressortir l'image ! Vous risqueriez de vous en mordre les doigts !
Soit dit en passant, les photographes de l'époque possédaient une arme redoutable contre les créatures de la nuit, finalement !


LA MUSIQUE



Qu'écoute-t-on en 1878 ? Certainement pas les Beatles ou David Ghetta !
On quitte peu à peu l'ère du Romantisme pour entrer dans l'Impressionnisme, le Néo Classique ou encore le Contemporain. Rossini se joue encore de temps en temps, mais c'est Verdi la fine lame de la musique italienne à cette époque ! La Traviata, Nabucco, ou encore Rigoletto font partie de ses œuvres les plus connues.
La musique anglaise se perd, et ce sont les compositeurs étrangers qui font fureur dans les opéras ou les petits théâtres de bourgades : On joue Smetana et Dvorak, qui viennent d'Europe de l'Est, Rimski-Korsakov, Borodine et bien sûr Tchaïkovski pour la Russie. En Allemagne, c'est Wagner qui est à l'honneur, avec sa célèbre Tétralogie de l'Anneau des Nibelungen, qui s'inspire beaucoup du folklore germanique. Il faut compter près de 17h pour l'entendre en totalité... Prévoyez vos pique nique, mes amis !

Cette musique on ne l'écoute pas où on veut. En effet, les premiers enregistrements n'arrivent que dans les années 1890, et la qualité n'était pas franchement au rendez-vous. Aussi, comme pour le théâtre, il fallait se déplacer pour écouter de la musique. C'était l'occasion pour les dames de se faire belles, pour les hommes de pavaner, et surtout pour tout ce petit monde de se raconter les derniers potins ou encore de dire du mal de la voisine dans son dos ! Nous vivons dans une société bien hypocrite !
La plupart du temps, ce n'est pas tant la musique que les commérages qui attirait la bourgeoise, mais cela n'empêchait pas les compositeurs de faire des merveilles !
Ainsi, pour écouter un opéra ou entendre une symphonie, on se rendait au Royal Opera House ou encore parfois au Théâtre. Les récitals pouvaient avoir lieu chez des particuliers, souvent des dames de la haute noblesse qui souhaitait étaler une certaine culture en recevant un compositeur et sa formation.
Que fait-on de beau à Londres? (Les arts et leurs dérivés) 684589monoclemustache
Les opérettes et vaudevilles, plus légers et joyeux, étaient davantage réservés à la bourgeoisie ou petit peuple avide de culture et de musique. Les sujets y étaient plus osés, l'humour plus poussé... Tout était permis ! A défaut de pouvoir entrer dans la cour des grands, autant se permettre de dire ce que l'on pense !

Mais et les compositeurs, me direz-vous ? Comment gagnaient-ils leur vie ? Souvent, le démarrage était difficile, et il fallait se faire un nom sur scène ou avoir des musiciens connus dans la famille. Mais surtout, il fallait un mécène. Les compositeurs recevaient souvent des commande de la part de ses derniers, avec une certaine somme d'argent et un délai à respecter. C'est ce qui les faisait vivre, après tout !

Des les quartiers d'influences étrangères, comme le quartier juif et le quartier irlandais, les flûtes et violoncelles laissaient place aux fiddle ou clarinettes et cymbalum, et la musique classique s'effaçait au profit des airs traditionnels. Culture orale, la plupart de ces musiciens ne savaient pas plus lire l'anglais qu'une partition, mais ils étaient doués d'une très bonne oreille musicale et d'un certain talent pour faire danser les gens !

Pour ce qui est de la pratique de la musique, il est impensable pour des individus issus de la classe ouvrière et pauvre d'apprendre à jouer d'un instrument. Ces derniers coutent très cher, et il faut pouvoir payer un professeur. Les seuls roturiers qui pourront se payer se luxe sont ceux issus d'une famille de musicien, car alors pas besoin de payer un professeur! En général, les classes bourgeoises et nobles ont à cœur d'éduquer les enfants avec la musique: Chez les filles, le piano et la harpe font raffiné, chez les garçons on préfèrerai le violon ou le violoncelle. Et souvent, ils ne pratiquent pas qu'un mais plusieurs instruments.


LA LITTERATURE



En 1878, on lit toujours Shakespeare en Angleterre, Racine en France et Goethe en Allemagne, mais on lit aussi Jules Verne, Alexandre Dumas, Mary Shelley, Thomas Hardy, Emile Zola, Victor Hugo... Parmi les auteurs anglais les plus lus, on notera également Charlotte Brontë et sa soeur Emily, Percy Bhysse Shelley poète et époux de Mary et Lord Byron. Si le roman de cape et d'épée connaît un certain renouveau, c'est le naturalisme et le réalisme qui l'emportent : On dépeint la société actuelle sans l'embellir, les petites gens souffrent autant au quotidien que dans les livres, et c'est une période très pessimiste.
En poésie, Charles Baudelaire, Arthur Rimbaud et Paul Verlaine sont à l'honneur, et ici aussi le pessimisme l'emporte. Des éloges sont fait de l'Absinthe et de l'Opium, les hallucinations créent tout un monde étrange emprunt de terreur.


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